India ka dil
Je refais surface après quelques hauts et bas et gros énervements. En fait j'ai du partir d'urgence en Inde pour un dépannage, même deux en fait. Alors bien sur dit comme ca, ca donne tout de suite un genre important, histoire de bien flatter mon égo qui a tendance a se prendre pour un vrai baroudeur mais la réalité est toute autre. C'est plutot la situation typique qui veut qu'on laisse trainer les problèmes et quand le client en arrive aux ménaces on sort le plan de crise. Et le baroudeur que j'aimerais être n'a aucune envie d'aller se perdre dans les montagnes qu'il connaît déjà trop bien. Faut dire que quand il n'y a rien c'est facile de trop connaître. Alors le baroudeur s'énerve et maudit la terre entière car dans ce trou y'a même pas un bar, un resto, un club ou même internet pour dire qu'il en encore en vie. Vous l'avez compris, le baroudeur que j'aimerais être n'est qu'un touriste avec une valise pleine d'outils. Heureusement, y'a une justice même pour ces gens-la et la semaine d'enfer vert a été suivie par une semaine à Bangalore. Y'a rien à voir mais juste assez de bars et clubs pour ne même pas avoir envie d'aller sur internet dire qu'on est en vie.
Après avoir eu le moral en dessous de zéro car je ne voulais pas partir en Inde, je l'ai de nouveau en bas d'être rentré, finalement j'y serai bien resté une ou deux semaines de plus. Pas facile d'être heureux quand on est jamais content.